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20 mai 2009 3 20 /05 /mai /2009 15:05

Tout blogueur ou presque s’est déjà posé la question : comment conquérir une audience mondiale ? La première réponse qui s’impose est bien sûr la traduction. Mais traduire représente un certain coût  et la traduction automatique tend à donner une mauvaise image de votre blog….


Quelles solutions ?

 

  • Ne pas traduire : cela peut paraître un brin provocateur mais après tout, demandez-vous si votre blog peut vraiment intéresser un public étranger. Les internautes japonais seront-ils passionnés par les mésaventures personnelles de Laure Manaudou ou encore les tribulations de Ségolène Royal au Sénégal ?

  •  Ne traduisez pas tout : si vous estimez que le contenu de votre blog est universel comme peut l’être un blog sur les nouvelles technologies, les OGM ou encore la politique internationale d’Obama, vous pouvez n’en traduire qu’une partie. Faites traduire par exemple les articles de votre blog que vous estimez les plus pertinents pour une audience étrangère.

  • Résumez vos articles : vous gagnerez en concision et la facture en sera allégée.

  • Jouez la carte communautaire : vous n’avez pas un sou et votre site ne vous en rapporte pas pour la bonne raison que ce n’est pas le but, pas de panique faites appel à l’esprit de communauté. Mettez vos talents à profit ! Pourquoi ne pas proposer un service sur des sites communautaires en échange d’une traduction ? Voici quelques bonnes adresses : http://www.servisphere.com; http://www.troc-services.com; Et une mention spéciale pour http://www.cucumis.org, site communautaire dédié à l’échange de traductions. Nous le recommandons tout spécialement aux traducteurs car il faut être soi-même en mesure de fournir des prestations de traduction        

  • Visitez les sites qui proposent des traductions gratuites tels que http://www.traduinoo.com. En général vous ne pouvez pas faire traduire plus de 50 mots, ce qui peut paraître dérisoire mais qui pourrait suffire pour un très court résumé de l’article. Inutile de préciser qu’il devra s’agir d’un concentré de mots clés !

  • Pensez aux traducteurs en herbe : beaucoup d'étudiants recherchent des textes à traduire (souvent dans le cadre de leur mémoire ou tout simplement pour se faire la main). Proposez-leur une visibilité sur votre site du type : "traduction réalisée par X" avec un lien sur son site/blog ou profil sur les sites communautaires de traducteurs.

  • Optez pour une traduction professionnelle surtout si votre site a une vocation professionnelle ou s'il s'agit d'un blog d'entreprise. Linguaspirit propose des offres très ciblées de rédaction de contenu en plusieurs langues alors n'hésitez pas à nous contacter!

 

Comment intégrer la traduction sur votre site ?


Deux pistes :


- Créer votre site/blog sur CMS tels que avec wordpress-fr.net ou joomla.fr! qui incluent un module de traduction
- Créer un clone de votre blog sur une autre plateforme (n'oubliez pas les liens entre les deux blogs)


Un dernier conseil pour la route : exigez toujours l'excellence, pour une audience qualifiée.
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15 mai 2009 5 15 /05 /mai /2009 15:18

Si l’italien a su s’imposer dans le monde comme la langue de l’art, il n’en subit pas moins les influences linguistiques de deux autres cultures dominantes, à savoir l’anglais et le français.


Ainsi, si vous choisissez de traduire un document concernant l’informatique, n’oubliez pas votre dictionnaire d’anglais, car celui-ci vous sera d’une incroyable utilité. L’ensemble des mots et expressions relatifs à ce domaine a presque entièrement été conservé en anglais : de la composition de l’ordinateur aux logiciels, rien n’est oublié ! A l’exception de l’écran et du clavier, en Italie tout l’informatique ou presque  est exprimé dans la langue de Shakespeare.


Commodité ou obligation ? Influence ou tendance ? Le fait que la langue anglaise soit considérée aujourd’hui comme vecteur de communication internationale n’est plus un secret, quant à l’informatique, il régit actuellement les rapports entre les populations des quatre coins du globe. Quoi de plus normal, alors, que de parler informatique en anglais ? Evoquer la souris en disant « il mouse » ou des logiciels en employant «software»  serait, semble-t-il, plus professionnel.


Mais l’usage d’une langue étrangère dans une conversation entre italiens ne s’arrête pas là : la mode italienne exige actuellement que des mots ou expressions français soient introduits négligemment dans une discussion… Plus « chic », dîtes-vous ? En effet, évoquer la culture française paraîtrait plus élégant, et les animateurs des émissions télévisées ne s’en lassent pas ! Prenons l’exemple des candidats aux jeux télévisés auxquels on propose « un’altra « chance » », pour les inciter à rejouer, or l’équivalent existe en italien et s’intègrerait parfaitement dans la phrase. De nombreux cas de ce genre apparaissent depuis quelques années dans la langue italienne.


Interrogeons-nous sur les raisons et les conséquences de cette curiosité : s’approprier les expressions des langues dominantes serait ainsi une façon d’enrichir son patrimoine culturel ? A l’heure de la mondialisation, faut-il considérer ce mélange multiculturel comme ouverture sur le monde ou bien s’agit-il au contraire d’une menace d’extinction des langues minoritaires au profit de quelques unes majoritaires ?

 

Peut-être faut-il simplement croire en l’existence de langues spécifiques pour des domaines bien particuliers : ainsi l’italien pour l’art ou le romantisme ;  le français pour la mode ou la cuisine, et enfin l’anglais pour des sujets techniques, ou comme langue véhiculaire universelle

 

Sylvia Frigau
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12 mai 2009 2 12 /05 /mai /2009 16:17

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La question est évidemment un peu provocatrice car il est de bon ton lorsqu’on est traducteur et a fortiori une agence de traduction de dénoncer le scandale de la traduction automatique à laquelle ont recours de nombreux sites Internet qui se veulent pourtant sérieux.

Il convient cependant de faire la part des choses et d’admettre une bonne fois pour toutes que la traduction automatique a une certaine utilité dans des cas très précis. Prenez un particulier qui surfe sur la toile. Quoi de plus agaçant que de tomber sur un site en langue étrangère et de n’avoir aucune idée de son contenu ? L’internaute doit-il alors faire appel à un professionnel qui lui facturerait la traduction du site avec livraison quelques jours plus tard pour ensuite s’apercevoir que le site en question ne l’intéressait finalement pas ?

Soyons honnête, dans un tel cas, la traduction automatique est tout à fait salutaire. L’internaute ne parlant pas coréen, suédois ou islandais sera bien content d’avoir à disposition une traduction fut-elle approximative et désastreuse mais qui donne tout de même une idée, certes vague, du sujet abordé.

Autre cas : l’internaute discutant en ligne avec une personne ne parlant pas la même langue que lui. Pour prendre un cas concret comment converser avec un Chinois quand on ne parle pas un mot de mandarin ? La réponse tient en deux mots : traduction automatique. L’exercice est fastidieux mais cela ne saurait arrêter les plus courageux d’entre nous !

On l’aura compris, les traducteurs automatiques sont particulièrement utiles pour les internautes chevronnés qui refusent que la langue puisse ériger des frontières sur le seul espace au monde où l’on peut encore voyager sans visa.

Il faut donc reconnaître à la traduction automatique son unique qualité qui est également son pire défaut : elle est instantanée !

Nous ne saurions, tout de même, conclure ce billet sans parler de la traduction humaine qui est, doit-on encore le dire, tout à fait irremplaçable et inimitable. La « machine » ne saura jamais capter l’ironie, les sous-entendus, les jeux de mots, les références culturelles et tant d’autres subtilités linguistiques et encore moins les retranscrire dans une langue cible.

Toute personne (physique ou morale) souhaitant donc s’adresser à un public étranger a donc tout intérêt à faire appel à un traducteur professionnel. C’est un gage d’ouverture et de respect qui sera toujours estimé à sa juste valeur.

Un dernier conseil : n’oubliez pas que vous ne pouvez jamais juger de la qualité d’une traduction à moins d’être vous-même bilingue. Saisissons d’ailleurs cette occasion pour rappeler que le bilinguisme ne garantit pas la qualité d’une traduction car traduire est un métier à part entière.

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11 mai 2009 1 11 /05 /mai /2009 13:34

Pour une entreprise, une stratégie d’internationalisation commence toujours désormais par la traduction de tous les supports marketing de la société.

Comment traduire son site Internet ? On le sait maintenant, la qualité d’un site Internet se mesure largement à son référencement sur les grands moteurs de recherche. Le site doit être pertinent dans son domaine, contenir un grand nombre de mots clés tout en présentant de réelles qualités rédactionnelles pour apparaître dans les premières pages des moteurs de recherche.

Ce que l’on sait moins, c’est que la traduction d’un site ne doit pas être la stricte transcription dans une autre langue du site source. Traduire un site suppose une parfaite connaissance des règles du marketing sur Internet car il faut tenir compte de la densité et du choix des mots clés qui ne seront pas les mêmes d’une langue à l’autre car les internautes ont des habitudes de navigation différentes selon la région du globe dans laquelle ils se trouvent.

La traduction par un expert dans le domaine de la société et surtout dans celui du référencement est absolument indispensable. Est-il donc utile de rappeler ici que le recours aux logiciels de traduction automatique (dont les traductions sont désastreuses) y compris celui de Google n’a pour effet que de ternir l’image de votre site d’autant que Google lui-même ne tient nullement compte des traductions automatiques (via son programme) dans son référencement ?

Cependant, la traduction n’est que la première étape pour un bon référencement sur le web étranger. Il convient ensuite d’initier une véritable campagne offensive de marketing à travers les annuaires, blogs, forums, sites de communiqué de presse etc.

Ainsi si vous souhaitez attirer une audience internationale sur votre site, deux mots clés : traduction et référencement !

Voici quelques bonnes adresses à retenir si vous souhaitez conquérir le web anglophone par vos propres moyens :

http://pagesperso-orange.fr/f.bourdet/us_search.html
www.ezinearticles.com
http://hiddentrafficformula.com
http://radenpages.com/2009/03/09/lists-of-free-advertising-forums/
http://www.hotfrog.com

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5 mai 2009 2 05 /05 /mai /2009 16:30

English version


LinguaSpirit a lancé il y a quelques mois le réseau FreeSpirit afin de réunir des traducteurs bénévoles partageant la même volonté de servir des causes qui leur paraissent juste à travers leur expertise linguistique. Nous avons été très surpris par l’engouement qu’a suscité cette initiative. Nous avons reçu de très nombreuses candidatures émanant de personnes aux profils très différents :

 

 

  • De jeunes traducteurs cherchant à acquérir de l’expérience
  • Des traducteurs confirmés souhaitant soutenir des causes justes
  • Des personnes venant d’autres corps de métier mais maîtrisant parfaitement une langue en plus de leur langue maternelle et souhaitant mettre cette expertise au service d’associations

 

Pourquoi adhérer à un réseau de traducteurs bénévoles ?

 

En réseau, il est toujours plus facile de gérer des projets car on n’est pas seul. Cela permet, par exemple, d’avoir la possibilité de s’arrêter au beau milieu d’un projet (sans culpabiliser) parce qu’on a reçu une proposition payée. Un autre traducteur du réseau prend alors le relai. Seul, on est toujours confronté à l’obligation morale de terminer le travail entamé.

 

 

Pourquoi une agence de traduction ?

 

En tant qu’agence de traduction, nous disposons de toute l’organisation et du savoir-faire nécessaires pour gérer d’importants projets de traduction multilingues. Une traduction ne doit pas être bâclée, publiée sans relecture ni harmonisation sous prétexte qu’elle est gratuite.

 

Nous choisissons systématiquement des équipes de quatre linguistes (2 traducteurs et 2 relecteurs). De cette façon lorsqu’un traducteur doit s’interrompre pour une quelconque raison, la relève est assurée.

Tous les documents seront relus dans la mesure du possible, notamment si le délai le permet. Nous nous engageons à faire traduire les traducteurs exclusivement dans leur langue maternelle afin d’assurer un minimum de qualité.

 


Notre objectif


 

Nous travaillons déjà avec de grandes associations telles qu’ACTUP PARIS, cependant, notre but est également d’inciter de petites associations inconnues du public à se faire connaître via Internet à travers le monde en traduisant tous leurs documents de communication dans les langues qui leur paraissent pertinentes.

 

 

Langues et domaines

 

Dans le cadre de FreeSpirit, nous pouvons traiter une vingtaine de langues dans toutes les combinaisons parmi lesquelles l’anglais, le français, l’espagnol (d’Espagne et d’Amérique Latine), le portugais, l’italien, le polonais, le roumain, l’arabe, le russe, l’hébreu etc.

 

 

 

Les organisations concernées

 

Toute organisation non gouvernementale et à but non lucratif peut rejoindre le réseau FreeSpirit et solliciter son aide pour des prestations linguistiques totalement gratuites.

Nous privilégions cependant les associations de lutte pour les Droits de l’Homme, contre la misère et la malnutrition, contre les pandémies (sida, paludisme, etc.), pour l’accès aux soins, l’alphabétisation ainsi que des causes telles que le commerce équitable sans oublier les associations culturelles.

 

 

Autres réseaux de bénévoles :

 


Je vous conseille vivement la lecture de cet article sur le blog de traducteur Another Word qui donne d’excellentes pistes quant aux organismes à la recherche de traducteurs volontaires.

                                              

Si vous connaissez des associations ou organisations qui pourraient avoir besoin de nos services ou si vous souhaitez vous-mêmes faire partie du réseau, n’hésitez pas à nous écrire.

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4 mai 2009 1 04 /05 /mai /2009 14:26


Dans un précédent article, nous vous parlions sommairement de Trados™ qui est un des logiciels de TAO les plus utilisés fonctionnant sur le principe de la TM (Translation Memory) ou Mémoire de Traduction.


Il existe bien sûr d’autres solutions bien moins onéreuses que Trados™ qui se distingue également par son coût très élevé. Nous en avons sélectionné quelques unes. Cette liste n’est évidemment pas exhaustive car nous ne les avons pas toutes testées. Nous vous invitons donc à réagir et à nous faire part de vos impressions et de vos expériences sur ces différents programmes.


Wordfast


Ce logiciel est probablement le plus simple de tous, ce qui n’en fait le moins efficace. Créé par un traducteur indépendant, Yves Champollion (qui avait de solides connaissances en informatique), Wordfast a été longtemps totalement gratuit et enrichi par ses divers utilisateurs. Il est payant depuis peu (2002) mais reste la solution la moins chère en termes de mémoire de traduction.


Fonctionnalités :

  •  Compatible PC/MAC
  •  Mise en place d’un glossaire en temps réel
  •  Liens vers des dictionnaires externes
  •  Glossaires personnalisables intégrés
  •  Compatibilité directe avec les standards du marché tels que Trados 2, 3, 5, 6 & 7
  •  Echange de mémoires, glossaires MultiTerm, segmentation compatible
  •  Traduction possible sous Excel, Power Point et Access
  •  Traduction des documents taggés préparés par RWS Rainbow ou Trados Stagger
  •  Téléchargeable et partageable en réseau

OmegaT

OmegaT est un logiciel gratuit d'aide à la traduction écrit en JAVA.

Fonctionnalités :

  • Choix des correspondances
  • Correspondances totales ou approximatives
  • Traitement simultané de différents projets.
  • Utilisation simultané de différentes mémoires de traduction.
  • Glossaires externes
  •  Format des documents compatibles: Texte, HTML, OpenSource.org/StarOffice (la  dernière  version possède d'excellents filtres de conversion de fichier MS Word, Excel, rtf).
  •  Gère l'Unicode (UTF-8) permettant l'emploi d'alphabets non-latins.
  •  Compatible avec d'autres logiciels qui utilisent les mémoires de traduction.


Déjà Vu

Déjà Vu est un système de TAO à la fois simple et puissant. Il combine la technologie de mémoire de traduction (MT) avec les techniques EBMT (Example-Based Machine Translation, traduction automatique basée sur l'exemple). Comme ses pairs, il représente un gain de temps considérable en matière de productivité mais également de cohérence.

Pour le chef de projet, Déjà Vu fournit tous les outils nécessaires pour évaluer, préparer et contrôler un projet de traduction de et vers n'importe quelle langue prise en charge par Windows.

Fonctionnalités :

  • Intégration : un seul logiciel donnant accès à toutes les fonctions de traduction et de gestion de projet nécessaires
  • Simplicité : interface conviviale avec des assistants qui vous guident pas à pas
  • Flexibilité : le traducteur garde sa liberté d’écriture, que le texte soit technique ou marketing
  • Ouverture : Déjà Vu accepte tous les formats de fichier répandus ; il est également compatible avec les autres outils de TAO
  • Affichage automatique des traductions existantes avec des informations détaillées sur leur origine (date, projet, auteur, etc.) : assure le respect de la terminologie du client et optimise la productivité
  • Assurance qualité : de puissantes fonctions de vérification automatique (terminologie, chiffres, etc.) et de filtrage (vérification de la cohérence des traductions) optimisent la qualité des traductions
  • Sécurité : l’approche SGBD de Déjà Vu™ assure la sauvegarde automatique des traductions ; il est en outre possible de sécuriser le projet avec des mots de passe (9 niveaux d’accès : chef de projet, traducteur senior, junior, etc.) pour éviter l’écrasement de traductions valides



Il existe d’autres outils tels que Accross™, Similis™ ou encore TStream™ dont nous vous parlerons dans un prochain article. En attendant, si vous n’arrivez toujours pas à vous décider, nous vous invitons vivement à lire le très précieux article de Véronique Sauron «Wordfast™ et Trados™, le combat de David contre Goliath » qui souligne parfaitement les avantages et inconvénients de l’un ou l’autre logiciel.


Quelques liens utiles :

www.omegat.org
http://www.wordfast.net
www.trados.com
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27 avril 2009 1 27 /04 /avril /2009 14:34
Peut-on traduire "Au temps pour moi" par l'expression anglaise "So much for..."?

SURTOUT PAS!

"So much for ..." est utilisée pour indiquer qu'on a fini de parler d'un sujet. Elle se traduira par "Assez parlé de ..."
             Well, so much for the producers. But what of the consumers?
            Assez parlé des fournisseurs. Qu'en est-il des clients ?

"So much for ..." indique que ce qui le suit n'a pas réussi, n'a pas été utile ou s'est terminé de façon décevante.

          He told me how his parents divorced, then said, “So much for the storybook romance.”
          Il me raconta comment ses parents divorcèrent, puis il dit “Adieu le roman photo.”

         Well, I guess it'll never work. So much for that idea.
         Eh bien, je pense que ça ne marchera jamais. Tant pis pour cette idée.

Ainsi, la meilleure façon de traduire
en anglais "Au temps pour moi" (exprimant l'aveu d'une erreur) serait l'expression anglaise très utilisée : "My mistake".

Source : Wikipedia (http://wikipedia.org/wiki/Au_temps_pour_moi)
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27 avril 2009 1 27 /04 /avril /2009 13:14
Peut-être ne vous posez-vous jamais la question mais il existe un réel débat autour de la graphie de cette expression.
Nous allons donc essayer de dissiper une fois pour toute vos doutes (si elles existent) sur l'expression "Au temps pour moi" qui s'orthographie bel et bien comme cela... si l'on se réfère aux tablettes de l'Académie Française.
Selon elle, « au temps » est une expression militaire signifiant qu'un des soldats n'était pas dans le temps en faisant un mouvement, et l'opération doit être reprise depuis le début. Les saluts militaires avec des armes pouvant être très compliqués, une hésitation de quelques soldats dans un peloton donnait immédiatement une impression de chaos.
Au sens figuré, « au temps pour moi » signifie que celui qui parle reconnaît que la faute vient de lui. L'expression est généralement suivie par la correction de l'erreur, si elle n'a pas déjà été exprimée.
« Je crois que j'ai dix euros. Au temps pour moi, j'en ai douze. »
L'Académie française ne se prononce pas sur le moment où le sens (militaire) de « Au temps pour moi » aurait glissé vers celui de « Je me suis trompé » : « Il est impossible de savoir précisément quand et comment est apparue l’expression familière au temps pour moi, issue du langage militaire, dans laquelle au temps ! se dit pour commander la reprise d’un mouvement depuis le début (au temps pour les crosses, etc.).
M. Claude Duneton remet en cause dans un article dans Le Figaro Littéraire, l'étymologie invoquée par les sages. Il propose que l'expression pourrait venir de : « Je ne suis pas meilleur qu'un autre, j'ai autant d'erreurs que vous à mon service : autant pour moi. » C'est l'interprétation toute naturelle de l'expression quand on l'écrit avec « autant ».
Le débat reste ouvert....


Source : Wikipedia (http://wikipedia.org/wiki/Au_temps_pour_moi)
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24 avril 2009 5 24 /04 /avril /2009 12:26
Le 9 mars dernier se tenait à Paris au Palais Bourbon, une conférence de presse intersyndicale internationale sur le thème du droit  de travailler dans son pays dans sa langue.

Des voix s’élèvent depuis plusieurs années contre la domination de l’anglais dans des entreprises implantées en France. Ces voix sont soudain devenues plus audibles pour le grand public grâce à la décision de la Cour d’Appel de Versailles qui, en mars 2006, a accordé 580 000 euros aux quatre plaignants qui assignaient l’entreprise General Electric Medical Systems (Gems) pour non-traduction de divers documents de travail rédigés uniquement en anglais.

Quelques mois plus tard c’était au tour d’Europ Assistance d’être rappelé à l’ordre  par le Tribunal de Grande Instance de Nanterre qui a condamné l’entreprise le 27 avril 2007, à traduire deux logiciels en français, sous astreinte de 5000 euros par jour de retard.

Pour les Québecois auxquels la Charte de la Langue Française permet de faire valoir le droit de travailler en français au Québec, il paraît inouï qu’en France, il faille se battre pour défendre l’utilisation de la langue française sur le territoire.

Pourtant, selon le code du travail « Tout document comportant des obligations pour le salarié ou des dispositions dont la connaissance est nécessaire à celui-ci pour l'exécution de son travail doit être rédigé en français »

Quelles sont donc les raisons qui poussent les entreprises à imposer l’anglais à leurs employés :

-  Elles sont essentiellement économiques, les frais de traduction pouvant être très élevés.

- Par ailleurs, lorsqu’une société est en communication permanente avec des collaborateurs, filiales ou maisons-mères situés dans différentes zones du globe, il est plus simple en termes de gestion d’utiliser une langue unique, l’anglais.

-  Cela dénote également une réelle fascination pour l’espace anglo-saxon qui pousse les entreprises nationales à adopter des systèmes de gestion anglo-américains ce qui entraîne l’usage de l’anglais.

En conséquence, les salariés ne parlant pas anglais sont peu à peu exclus, remplacés par la jeune génération qui maitrise mieux la langue de Shakespeare ou même par des Anglo-saxons.  Le travail des travailleurs est dévalorisé car ils s’expriment mieux dans leur langue maternelle, leurs compétences sont ainsi totalement noyées par leurs lacunes linguistiques.

Cette situation entraîne immanquablement une baisse de la productivité (car même ceux qui maîtrisent l’anglais doivent fournir un effort supplémentaire pour travailler exclusivement dans cette langue), des quiproquos, une baisse de la motivation et surtout des erreurs qui, dans le secteur médical peuvent être très graves.

Au centre hospitalier Jean-Monnet d’Epinal, l’irradiation de plusieurs patients suite à un surdosage d’un appareil de radiothérapie est en partie due à une mauvaise compréhension de la notice d’utilisation… rédigée en anglais ( Libération du 13 septembre 2007).

Plus récemment, en Allemagne, 47 personnes opérées du genou dans un hôpital de Berlin ont été victimes d’une erreur médicale suite à une mauvaise traduction de la notice en anglais concernant leur prothèse.

Quelles solutions ? A la suite de la conférence de presse du 9 mars les résolutions suivantes ont été adoptées :


Comité du 9 mars pour le droit à la langue nationale et à la non-discrimination linguistique

Les représentants soussignés de syndicats d’Allemagne, de France, d’Italie et d’associations de promotion des langues nationales et de la diversité linguistique de ces pays ainsi que de Belgique et du Québec, réunis le 9 mars à Paris, au Palais Bourbon, sous la présidence de M. Jacques Myard, Député, Maire de Maisons-Laffitte (Yvelines) :

  • ayant manifesté et vérifié ce jour la similitude des situations dans leurs entreprises et notamment les plus grandes, de leurs langues nationales qu’une langue étrangère tend à supplanter, et la communauté des souffrances et discriminations que les salariés de leurs pays respectifs endurent du fait de cette imposition tout aussi bien que les avantages économiques qui en dérivent pour l’économie et le marché du travail anglo-saxons ;
  • rappelant que la discrimination linguistique est expressément interdite par la Charte des droits fondamentaux de l’Union européenne, adoptée en l’an 2000, et que la parité de toutes les langues officielles est établie en termes de droit par les traités instituant l’Union européenne elle-même ;
  • s’appuyant d’une part sur leurs constitutions et législations nationales, et, d’autre part, sur la Convention sur la diversité culturelle, adoptée en octobre 2005 par l’UNESCO, et entrée en vigueur après ratification notamment de leurs propres pays ;
  • rejoignant les résolutions par lesquelles le Sénat français et le Bundestag allemand se sont adressés en 2009 aux autorités de l’Union européenne pour leur rappeler que l’Union se fonde sur « l’unité dans la diversité », que cette diversité s’exprime notamment dans le multilinguisme, que l’Union doit respecter la diversité linguistique et interdire « toute discrimination fondée sur la langue », et que cette Union a adopté des directives sur la sécurité et la protection des travailleurs ;
  • déterminés à faire cesser ces souffrances et discriminations, à rétablir la diversité linguistique et la dignité de leurs langues nationales, et à faire respecter le droit des salariés à travailler dans celles-ci ;

1)- Constituent le « Comité du 9 mars » pour le droit à la langue nationale et à la non-discrimination linguistique, composé par une coordination internationale de liaison des syndicats, des politiques, des associations de promotion des langues nationales et de la diversité linguistique, pour coordonner les informations et surtout lancer les actions nationales, européennes et internationales en faveur de la démocratie linguistique.

2)- Appellent à les rejoindre les syndicats, les élus et les associations de tous pays qui partagent respectivement les objectifs communs de cette Coordination et invitent toutes les organisations fondatrices à mettre autant que possible toutes les ressources humaines et financières nécessaires à un fonctionnement efficace de la Coordination.

3)- Précisent qu’en matière d’entreprises et de relations du travail, l’initiative d’éventuelles actions communes appartient à une Coordination syndicale internationale notamment pour coordonner les informations et surtout pour faire de la politique linguistique démocratique une priorité à l’intérieur des syndicats ; il importe en premier lieu de porter à la connaissance au plus haut niveau des syndicats européens les études réalisées par l’université de Genève et le collège du « Modern Üzletitudomànyok Föiskolàja » de Tatabànya en Hongrie, sur les avantages pour le système économique du Royaume-Uni.

4)- S’engagent à se donner le plus rapidement possible un Règlement de fonctionnement de la Coordination.

5)- Demandent au Président du Parlement Européen, aux Présidents des groupes parlementaires européens, à M. Graça Moura rapporteur sur le multilinguisme, et au Commissaire compétent, M. Léonard Orban, de recevoir d’urgence une délégation pour entendre leurs préoccupations relatives à la proposition de résolution sur le multilinguisme, qui apparaît inopinée et tardive en considération de l’imminence des élections européennes, adoptée par la commission Culture du Parlement Européen le 24 février dernier et annexée au rapport Graça Moura.

Nous vous invitons à visiter le site http://www.voxlatina.com pour en savoir plus sur le sujet.
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17 avril 2009 5 17 /04 /avril /2009 15:25
TRADOS est LE logiciel de traduction assistée par ordinateur permettant de garder en mémoire toutes les traductions effectuées par les traducteurs et de ne pas avoir à traduire une nouvelle fois les occurrences, expressions et phrases répétées dans le texte. En outre, cela garantit une harmonie terminologique d’un document à l'autre et permet un gain de temps considérable pour les délais très courts.

Processus :

1- Les documents sont systématiquement passés sous Trados qui en repère les répétitions.
2- Les répétitions sont traduits par un même traducteur avant l’envoi aux autres traducteurs du projet
3- Les traducteurs traduisent le texte non traduit sous Trados qui garde les traductions en mémoire.

Ainsi Trados reconnaît et traduit immédiatement les segments précédemment traduits de sorte qu’une même phrase n’est jamais traduite deux fois.
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Ce blog propose d’aborder tous les aspects de la traduction et du métier de traducteur et d’aider et d’informer tous les curieux des problématiques linguistiques.

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